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11.17.2025

Comment réussir le lancement de son cabinet ? L’ascension de Mathieu Rousselot, avocat à Toulouse

Découvrez l’ascension de Mathieu Rousselot, avocat pénaliste et routier à Toulouse. Du concours d’éloquence à la création d’un cabinet performant, il partage son parcours, sa stratégie digitale et ses conseils pour réussir en tant qu’avocat entrepreneur.

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Du concours d’éloquence au succès d’un cabinet : l’ascension de Mathieu Rousselot, avocat pénaliste à Toulouse

Avocat au barreau de Toulouse, Mathieu Rousselot a fondé son propre cabinet spécialisé en droit pénal et routier. De ses expériences dans des cabinets parisiens jusqu’à sa stratégie de visibilité, il incarne la nouvelle génération d’avocats entrepreneurs.

Un avocat pénaliste et routier au parcours déjà affirmé

Mathieu Rousselot exerce au barreau de Toulouse, avec une double compétence en droit pénal et droit routier. Sa pratique couvre un large spectre d’affaires : des infractions pénales générales (violences, trafic, etc.) jusqu’au droit pénal des affaires (fraude, escroquerie, abus de confiance) mais est aussi avocat en droit routier (conducteurs dans des cas d’alcoolémie, d’usage de stupéfiants au volant, de perte ou suspension de points, et accompagne la récupération de permis.)

Des débuts ambitieux : du concours d’éloquence à la robe d’avocat

Lorsqu’il se lance à Toulouse, Mathieu Rousselot ne connaît personne. Il quitte Paris, où il a étudié et collaboré après avoir remporté un concours d’éloquence à Montpellier qui lui avait ouvert les portes d’un prestigieux stage. Rien ne le prédestinait pourtant au droit : en début de parcours, il rêvait de journalisme sportif. C’est un procès observé en troisième année de droit qui change tout. L’intensité de l’audience, la puissance de la plaidoirie : il comprend alors qu’il sera avocat pénaliste.

Timide de nature, il trouve dans l’éloquence une forme d’expression qui le dépasse. C’est aussi ce goût de la parole qui le conduit vers le pénal, une matière où le contact humain, l’oralité et la stratégie s’entremêlent. Ses premières expériences sur des dossiers médiatisés, comme l’affaire Bygmalion ou le procès Pastor, lui apprennent la rigueur extrême du pénal des affaires et façonnent sa manière de travailler.

Se lancer à Toulouse : pari risqué, succès rapide

Quand il ouvre son cabinet à Toulouse, son seul véritable stress concerne la trésorerie : six mois d’avance, pas plus. Le pari est maîtrisé. En un an, les signes de décollage sont nets : le lundi matin, six premiers appels de clients potentiels sont devenus une habitude. Concurrence plus faible qu’à Paris, marché dynamique, mais surtout stratégie digitale efficace :

  • Référencement local (SEO) optimisé,
  • Site internet développé avec Ourama,
  • Connexion avec Google pour amplifier sa visibilité,
  • Applications de mise en relation avocats/clients,
  • Bouche-à-oreille.

Le résultat est sans appel : 60 % de son chiffre d’affaires provient du référencement en ligne.

Très vite, il identifie un positionnement différenciant : le droit routier, un domaine en lien direct avec le pénal, sous-exploité mais très demandé. Il s’y forme en autonomie, en étudiant les pratiques de ses confrères et en sollicitant leur aide lorsque c’est nécessaire. Le métier est solitaire, reconnaît-il, mais les échanges avec les pénalistes ont été marqués par une réelle bienveillance.

Les défis du quotidien : erreurs, ajustements et organisation

La croissance arrive plus vite que prévu. Les erreurs aussi. Il admet ne pas avoir anticipé l’afflux de clients, et devoir réagir rapidement en structurant son organisation :

  • Réponse systématique aux clients dans la journée,
  • Investissements dans des outils,
  • Réflexion sur le recrutement d’une aide administrative.

Car le quotidien d’un jeune cabinet, explique-t-il, est mangé par les tâches administratives : « le plus chronophage » selon lui.

Malgré les défis, quitter Paris a apaisé son rythme de vie. Toulouse lui offre une proximité avec les juridictions et des clients moins sous pression. Surtout, l’indépendance lui apporte une liberté créative : gestion du temps, choix des dossiers, identité visuelle, site internet... Il y retrouve le sens initial de son engagement. ****

« L’avocat doit être commercial »

Véritable nerf de la guerre, la vision de Mathieu Rousselot est claire : un avocat doit être un commercial : « Le commercial rejoint l’humain ».

Être avocat, c’est aussi savoir rassurer, expliquer, accompagner et se rendre visible.

Ses conseils aux jeunes avocats :

  • Travailler son positionnement avant de quitter la collaboration,
  • Oser la visibilité en ligne dès le départ,
  • Ne pas craindre l’entrepreneuriat.

L’avenir ? Une équipe minimaliste, peut-être un collaborateur ou un stagiaire, mais pas davantage : il tient à préserver le contact direct avec ses clients. Quant au plafond de développement, il sait qu’au-delà de 100 à 150 k de chiffre d’affaires, il faudrait déléguer. Il n’est pas certain de vouloir sacrifier l’équilibre qu’il a construit.

Le parcours de Mathieu Rousselot démontre qu’un jeune avocat peut construire un cabinet solide sans réseau, grâce à :

  • Un positionnement clair,
  • Une méthodologie rigoureuse,
  • Une stratégie digitale cohérente,
  • Et une forte présence en ligne.

Un exemple inspirant pour tous ceux qui souhaitent lancer leur cabinet d’avocat, même en repartant de zéro.

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